Jules HAABO, remporter cette victoire représente un travail de plus de 5 ans.

Karaïbes Sports, la première plateforme multimédia consacrée uniquement à l’information footballistique des Antilles-Guyane a rencontré l’un des jeunes talents du football guyanais – Jules Haabo. 

Bonjour Jules, peux-tu te présenter aux internautes de Karaibes sports ?
Je m’appelle Jules HAABO, j’ai 20 ans et je joue à l’étoile de Matoury.

Parle-nous de la préparation physique et mentale en début de saison et avant le match ?
En début de saison, on a fait une préparation très intense d’une semaine au Suriname pour le championnat de R 1. Concernant la coupe de France, nous avons eu deux semaines de préparation. La première semaine, nous avons eu une préparation intense sur les différentes respirations pour la récupération, et la dernière semaine on a été au vert. 

Dans quel état d’esprit avez-vous abordé cette rencontre… Quel était votre plan de jeu et à quel moment avez-vous senti que la victoire était possible… ? 
L’état d’esprit ! On a abordé le match en mode guerrier, joué tous les coups à fond. Pour notre plan jeu, les consignes étaient claires, nous avons fait le dos rond et on a joué en contre.

Quels étaient les mots utilisés par le coach pour motiver les joueurs ?
Les discours d’avant match de nos coachs sont toujours basés sur la confiance, la motivation et la solidarité. Rester concentré sur les 15 premières minutes, d’être costaud dans les duels, restés en place et joués en contre.

L’ordre de passage des tirs au but est un passage rempli d’émotion surtout pour le premier et le dernier tireur. À quoi as-tu pensé en direction du point de penalty ?
Pour les penalties, ils n’ont pas grand-chose. On a nos 5 tireurs habituels. De ma part, quand je suis sorti de la ligne médiane, je n’ai pas eu d’émotion particulière. Je me suis présenté devant le gardien sans pression et j’ai tiré comme d’habitude.
Retrouvez la vidéo des tirs du but sur Facebook LFG 

Penses-tu que l’expérience accumulée pendant les matchs de Gold Cup t’ont préparé à ce type de match ? 
Oui, je pense bien parce que ce sont des matchs à haute intensité, il faut rester vifs et concentrés du début jusqu’à la fin.

L’étoile de Matoury est le seul club de la zone Antilles-Guyane à être qualifié au prochain tour. Que représente cette qualification pour toi ?
Cette qualification représente beaucoup pour nous. Ca fait déjà plus de 5 ans qu’on travaille d’arrache-pied pour ça.

Quelques jours après votre qualification, êtes-vous conscients de l’exploit que vous venez d’accomplir contre une équipe d’Avranches pensionnaire de la nationale et habitués aux rencontres de Coupe de France contre les équipes des Dom-Tom…? 
Oui nous sommes conscients, mais on reste pas sur ça. On a déjà repris les entraînements, on a un match à préparer pour ce Samedi.

Pourquoi as-tu le surnom Hazard ? Et parle nous de ton parcours en tant que joueur .
Mon surnom Hazard vient de mon idole EDEN HAZARD. J’ai été formé à L’ASC BLACK STARS devenu l’étoile de Matoury il y a 3 ans (2014). J’ai commencé à jouer avec les seniors à tout juste 16 ans. Pour la sélection, j’ai connu ma première sélection avec les U 15 pour le tournoi Claude Élise après j’ai poursuivi avec les U 17 en Martinique pour le tournoi Paul Chillan. Concernant les Yana Dòkò, ma première sélection était en 2016 contre Saint-Kits pour le dernier tour des qualifications de la Gold Cup 2017. En juin dernier, j’ai participé à la Carribbean Cup en Martinique et en juillet à la Gold Cup aux États-Unis.

Quels sont tes objectifs personnels pour cette année ?
À 20 ans mes objectifs personnels c’est de me faire repérer par un club de l’hexagone pour pouvoir rester dans le haut niveau après l’avoir découvert avec les Yana Dòkò et l’étoile de Matoury.