Karaibes Sports a rencontré, 4 hommes d’exceptions qui répresentent le top 4 des club du championnat régional 1, la vieille de la 20ième journée (avec seulement 7 journées avant la fin du championnat). Ces hommes auront un rôle important à jouer dans chacun de leur club respectif avec une idée en tête le maintien du groupe et la chasse au titre. C’est pour cela que Karaibes Sports a tenu à les rencontrer pour discuter avec eux d’un thème : celui de « Capitaine » . Et, nous leur avons posé les mêmes questions.
TACITA Jean-Philippe
(capitaine PHARE) :
Je suis un leader naturel. Mon professionnalisme, mon respect envers les autres et ma simplicité sont mes principaux atouts. Je dois donner l’exemple au niveau footballistique et au niveau comportemental. C’est assez facile pour moi d’être dans ce rôle de capitaine car, ayant reçu une très bonne éducation, j’arrive à gérer les différentes personnalités au sein du groupe. Ma conception du rôle de capitaine c’est : de réunir tous mes partenaires (titulaires et remplaçants) vers un seul et même but. Lors des entraînements, j’exerce avec la même rigueur mon rôle de capitaine : je pousse mes coéquipiers à être réceptifs aux demandes du staff. Pendant les matchs et lors des mi-temps, je suis peu volubile car les joueurs savent ce que le staff attend d’eux. Néanmoins, je répète sans cesse cette phrase jusqu’à la fin du match : « restez concentrés « . L’équipe est assez expérimentée : il y a au moins trois joueurs d’expérience par ligne. Au final mon rôle de capitaine est très bien reparti.
VALMY Jérémie
(capitaine CSM) :
En ce qui concerne m’a personnalité, je peux dire que je suis un gagnant et un bon meneur de défense. Je suis un joueur régulier et un défenseur qui marque à chaque saison. L’impact que j’ai sur mon équipe est, je l’espère, positif (rire). Je ne suis pas celui qui va prendre le plus souvent la parole mais sur le terrain, et cela quand il le faut, je lance des soufflantes. Au CSM, il y a des joueurs d’expérience tels que Gomez, Chaffort, Beral, Gotin qui aident dans ce sens. A la fin du match généralement, les chants de victoires sont animés par Gomez (rire). En règle générale, mes discours ne sont pas décidés à l’avance tout se fait au moment présent.
LISERON Grégory
(capitaine USR) :
Porter le brassard de capitaine représente beaucoup pour moi car, ayant évolué à l’USR je me suis toujours battu pour que l’ équipe soit parmi les clubs dont on parle en Guadeloupe. Je ne cache pas que je suis ravi de voir que j’ai pu accomplir une partie de ce travail. Porter le brassard de capitaine c’est être, un battant et un gagnant à la fois. Sur les terrains, il faut, savoir remobiliser les joueurs quand il y a des coups bas et, les aider à avoir mais surtout à garder confiance en eux.
A la mi-temps ou pendant le match, mon discours reste le même : « Allez les gars on ne lâche rien ! On a joué 45 minutes et on mène au score ! C’ est le moment de ne rien lâcher ! Il nous reste encore 45 minutes à jouer donc on se donne à fond jusqu’au coup de sifflet final… Allez les gars! Allez les gars tous ensemble on y arrivera! Et à la fin, c’est la joie totale.
LEMOYNE Rosan
(capitaine USBM) :
Le rôle de capitaine est un rôle très important pour moi. Mon expérience, ma facilité de communication avec les joueurs, le fait que je sache à quel moment il faut relancer le groupe et le fait de devoir prendre des décisions pendant les entraînements et pendant les matchs, les joueurs et le coach m’ont nommé capitaine. Je suis souriant, sérieux, grande gueule, ambianceur, blagueur, fêtard. En ce qui concerne mes compétences footballistiques je suis, rapide sur l’homme, très physique, tacleur, ma vision jeu, polyvalent, facilité de défendre. L’impact que j’ai sur mon équipe est ma rage de vaincre, l’envie de gagner, la détermination à défendre et à attaquer. Les mots utilisés sont : Restez concentré, ne pas baisser la tête, la rigueur offensive et défensive, défendre et attaquer ensemble.
TACITA Jean-Philippe
(capitaine PHARE) :
C’est pour moi une fierté d’être le capitaine de l’équipe mais c’est aussi une grande responsabilité. Je dois permettre à mes coéquipiers de jouer au football dans les meilleures conditions. Durant les matchs, le staff attend de moi que je mène mes partenaires aux succès. On a un jeu remarquable en contre. L’efficacité est primordiale pour ce style de jeu.
VALMY Jérémie
(capitaine CSM) :
Être capitaine depuis quasi 8 ans maintenant même si je suis jeune c’est une fierté. C’est quand même l’un des plus grands clubs de la Guadeloupe si ce n’est pas le meilleur. Habituellement le coach est assez exigeant et me demande un rôle de meneur d’hommes.
LISERON Grégory
(capitaine USR) :
Mon rôle en tant que capitaine c’ est de faire, que le groupe se porte bien, qu’il y ait une bonne complicité entre les joueurs mais surtout, d’ apporter et de de faire régner une bonne humeur et une bonne ambiance au sein du groupe.
Le coach attend de moi, que je hisse le groupe vers le haut et que je sois capable de toujours apporter une touche positive.
Niveau culture, je dirais que nous sommes, très joueur. L’ USR aime posséder le ballon.
Nous sommes très constructifs dans le jeu en gros ont aime le jeu au sol
LEMOYNE Rosan
(capitaine USBM):
Le rôle de meneur est très important pour moi. Il me sert à transmettre mon expérience aux jeunes joueurs et à les encourager dans toutes sortes de situations. Les attentes du coach à mon égard sont : d’établir un climat de confiance au sein du groupe, de motiver les joueurs sur et en dehors du terrain et de mettre de l’ambiance dans les vestiaires. La culture footballistique du club est de former les jeunes et de produire un beau jeu.
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TACITA Jean-Philippe
(capitaine PHARE) :
À 7 matchs de la fin, notre destin est entre nos mains. On abordera chaque match comme des finales et pas autrement afin d’y rester jusqu’à la fin du championnat. Cela va se jouer au mental. L’équipe qui en aura le plus envie : sortira vainqueur.
VALMY Jérémie
(capitaine CSM) :
Cette année, le championnat est très intéressant. En haut comme en bas du tableau, les équipes se valent. Le titre va se jouer jusqu’à la dernière journée, jusqu’au dernier match. Je pense qu’on va bien gérer. On est habitué à ce genre de situation et de pression.
LISERON Grégory
(capitaine USR) :
En toute honnêteté, je pense que la fin de la saison sera très difficile. Les matchs vont s’enchaîner, je devrais donc, dynamiser, mobiliser et, être plus exigeant avec les joueurs afin qu’il n’y ait pas de relâchement.
LEMOYNE Rosan
(capitaine USBM):
Oui le titre est toujours d’actualité et il fait partir des objectifs du club. D’ailleurs, chaque week-end mon rôle est mis à l’épreuve. Je pense que c’est dans la tête de tous les joueurs malgré les résultats obtenus en 2016 et en 2017 avec les 5 finales. Pour gérer la fin de la saison nous allons rester, concentrés, soudés, motivés, organisés mais surtout rester solidaire. Afin de renforcer cette esprit de solidarité et d’éviter de prendre la grosse tête, il est prévu de faire quelques sorties de groupe.
TACITA Jean-Philippe
(capitaine PHARE) :
C’est le money time ! C’est le moment où tout se joue !
VALMY Jérémie
(capitaine CSM) :
Le mot (rire) une fin de saison passionnante !
LISERON Grégory
(capitaine USR) :
« La dernière ligne droite », porte très bien son nom. C ‘est un moment important pour nous. Au bout, il y a un titre à defendre et vu notre classement en championnat cela suciterait pas mal de question.
Aujourd’hui, la seule chose à faire c’est de maintenir la pression sur le leader et peut-être que ça payera. Tout est encore possible nous restons optimistes et on fera tout ce qu’il faut pour ne pas avoir de regret demain. J’ai confiance en mes joueurs, je fais confiance aux jeunes qui sont capables de faire la difference à tout moment. Je sais que nous en sommes capable donc on va se battre jusqu’à la fin de la saison.
LEMOYNE Rosan
(capitaine USBM):
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