La Team Karaïbes Sports utilise les statistiques dans le milieu footballistique Guadeloupéen.
La couverture des évènements va s’étendre très prochainement sur la Martinique et la Guyane. Les statistiques pourront donner une autre approche à notre sport local.
Pourquoi ce choix ? Nous avons tous voulu à un moment ou un autre de notre vie changer de situation. Par exemple, perdre du poids ou acheter une voiture nous renvoie toujours à la question du combien ? Combien je souhaite perdre, combien je peux emprunter ? Combien je vais pouvoir rembourser, sur combien de temps. Le mot combien va permettre une évaluation des choix et des actions à effectuer pour atteindre les objectifs visés.
C’est pour cela que nous pensons que les statistiques ont une place à jouer dans les championnats des Antilles-Guyane. Ce football qui veut prétendre à une indépendance dans notre région et autres (Coupe de France, Gold Cup, Ligue des nations, Ligue des champions…). Nous pensons que cette action peut aider à l’évolution de notre football.
Nous retiendrons pour cette deuxième édition du trophée des Champions. Les matchs analysés sont les suivants :
CSM vs ASG : temps plein
ETOILE vs LA GAULOISE : 1er mi-temps
ETOILE vs ASG : 2ème mi-temps
CSM vs LA GAULOISE : temps plein
Quelque soit ton système et style de jeu, les passes réussies restent un indicateur important. Cet indicateur permet de prendre en compte plusieurs facteurs : une capacité à bien faire une passe, une capacité à créer de l’espace de réceptionner la passe, la capacité à résister à un pressing pour ensuite retransmettre une bonne passe, un bon contrôle… et sur cet indicateur il y a eu de fortes performances avec un volume de touches assez élevé.
Pour illustrer : …………
Il convient tout de même de compléter cette analyse en considérant d’autres aspects du jeu. Par exemple, les zones des passes, l’impact de celles-ci et les opportunités créées.
Hormis les statistiques uniquement ciblées sur les compétences des joueurs ; les entraîneurs, le public et la surface ont fait partie des paramètres qui ont retenu notre attention. Regardez le déplacement de la défense.
Durant la finale, les échanges de sourire entre les deux coachs disaient énornément sur le style de jeu auquel nous étions en train d’assister. Un jeu très tactique et discipliné avec un vrai plan de jeu. Lors de la première mi-temps Richard Albert a pu constater que son équipe était dominée avec une possession de 53% pour la gauloise avec 333 touches avec 71% passes réussies contre 309 touches avec 68% passes réussies.
Le public était au rendez-vous avec l’exigence et la contradiction entre les supporteurs sur le style de jeu que leur club doit avoir… « Voyé boul-là douvan » … « Mè a pa tout lè pou voyé-y douvan »… « Fo nou joué-y Kon nou ka vwè-y ane télé là ». Cette contradiction était vachement intéressante à entendre chez les supporteurs. Surtout que le public ne voulait voir que des buts ce qui a conduit à des prises de risque avec un jeu plus long sans la vraie justesse au niveau des passes. Un jeu dénaturé qui ne rend pas justice à notre beau foot.
La beauté du stade et du terrain était au rendez-vous pour offrir le spectacle avec les joueurs. Mais la performance qu’on a pu voir est-elle uniquement due à la surface ?
La surface fait partie du débat éternellement inexplicable surtout lors des rencontres contre les équipes de la France en coupe de France. Mais comment ces derniers arrivent à imposer leur jeu sur une de nos pelouses traditionnelles alors qu’ils ne l’ont frôlé que quelques jours avant la rencontre. La question reste entière à ce sujet. Aurons-nous la réponse un jour ?